Bâlois d’origine, j’ai fait HEC à Saint-Gall avec une spécialisation en droit commercial. Brevet d’avocat en poche, j’ai souhaité approfondir mes connaissances en poursuivant des études aux Etats-Unis avant de m’établir à Genève pour perfectionner mon français. Ce qui fait l’attrait de ma profession? Sa diversité. Une discipline fascinante qui vous confronte quotidiennement aux multiples aspects de la vie. Pas de routine. Mais un constant souci du détail. Appréhender la vie, c’est appréhender une somme de détails. Une profession magnifique qui permet d’établir moult contacts riches et variés, mais une profession très exigeante, impitoyable même, où l’apparence, l’aspect extérieur facilite ou prétérite le premier contact, tant avec le client qu’avec le juge. Une profession où l’expression du visage, le physique d’une personne permet ou non que se noue l’indispensable relation de confiance.
Aujourd’hui la spontanéité fait grandement défaut dans nos modes comportementaux fortement codifiés. Peut-être le respect de ces codes nous rassure-t-il; l’effet produit reste toutefois insatisfaisant et nous invite à rechercher plus d’authenticité. L’esthétisme n’a rien de superficiel. Pour ma part, je considère que l’esthétisme va bien au-delà de notion de beauté. Esthétisme rime avec ordre, propreté, respect de l’autre. Prendre soin de sa personne, c’est faire preuve d’égards pour les autres. Un art de vivre, un état d’esprit qui inclut aussi la souplesse du corps, un raffinement déjà très développé chez les Hellènes dans l’Antiquité.
Depuis toujours, j’entretiens une véritable passion pour les sports que je pratique avec des jeunes dont je partage le goût du challenge. Satisfait de mon physique, il est probable que je n’aurais jamais songé à un lifting facial sans les circonstances d’un très grave accident de vélo il y a quelques années. C’est le désir de corriger la cicatrice frontale et la légère asymétrie au niveau de l’arcade sourcilière qui en est résultée qui m’a conduit vers la chirurgie esthétique. A l’époque, un chirurgien qui m’avait examiné m’avait laissé entendre que, suite à cet accident, j’avais pris dix ans d’âge. Aujourd’hui, avec le lifting, je les ai rachetés.
Ayant grandi dans une famille d’entrepreneurs et d’architectes, je suis très sensible aux bonnes proportions et à l’harmonie qui s’en dégage. Le visage a quelque chose de particulier qui touche à notre être profond. J’avais déjà consulté plusieurs chirurgiens plasticiens. L’effet de correction que je désirais obtenir ne semblait pas aisé à réaliser. Un jour j’ai vu la plaque de la Clinique Burki. J’ai pris rendez-vous. Plusieurs facteurs m’ont tout de suite plu chez le Dr Burki. Tout d’abord, qu’il soit à même de juger d’une situation rapidement parce qu’il a tellement de références, de comparaisons, ce qui dénote une solide expertise, fruit de l’expérience. Ensuite, une grande écoute et un parler clair. Bien sûr, c’était très compliqué ce que je voulais faire et le Dr Burki m’a dit la même chose. Mais il a réfléchi à une solution praticable. Et il m’a présenté son idée. On logerait la cicatrice du lifting non pas à la base des cheveux puisque je fais beaucoup de sport et que cela pourrait se voir aussi du fait que les cheveux sont tirés vers l’arrière, mais dans un pli naturel du front, ce qui atténuerait également la cicatrice de l’accident.. L’idée me plut d’emblée; je savais que, pendant un certain temps, on allait voir la cicatrice, mais je me suis dis que, de toute façon, c’est mon visage, pas celui des autres. Du reste je n’ai pas trop cherché à maquiller ma cicatrice qui est spontanément devenue invisible au bout de quelques mois. Le fait que le Dr Burki émette clairement ce qu’il voulait faire, fut également décisif pour moi. Autre point capital: l’opération ne nécessite pas une narcose complète. Mais surtout, avec le Dr Burki, j’avais la certitude qu’il n’allait pas faire trop. Pour moi, ce qui était important dans toute cette affaire, c’était qu’à la fin je me reconnaisse!
L’opération s’est très bien passée. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’est d’être si rapidement happé à nouveau par mes activités professionnelles. On attendait en effet depuis longtemps la date d’un jugement. Elle tomba le jour de l’intervention. J’avais dix jours pour finaliser un mémoire d’appel. Le soir même de l’intervention ma secrétaire m’a apporté le dossier sur lequel j’ai immédiatement commencé à travailler et le lendemain je suis retourné au bureau. A cela s’ajoutait en fin de semaine déjà une fête de famille.
Aujourd’hui, quelques six mois se sont écoulés et je suis vraiment très content. L’autre jour encore j’ai parlé quelques deux heures durant avec une charmante jeune femme qui n’avait strictement rien remarqué et m’avait rajeuni de douze ans. Quid plura?
Bernhard Cron, Genève