Suite à une perte de poids, je me retrouvais avec une petite poitrine. J’envisageais donc une augmentation mammaire et j’ai pris contact avec plusieurs chirurgiens plasticiens pas vraiment convaincants. Des messieurs en chemise blanche, derrière leur bureau, qui vous parle savamment mais de très loin. Le Dr. Burki, c’est tout le contraire; il vous reçoit, s’assoit à côté de vous et vous écoute, et tout de suite le courant passe. Il est chaleureux, vous encourage et vous accompagne dans votre démarche. Il vous explique les choses comme il faut. C’est au cours de nos entretiens que j’ai décidé d’entreprendre également un lifting du visage et du cou, avec plastie musculaire et remodelage de la lèvre supérieure (lifting et injection de derme).
Quand on est malade, on subit l’opération. La chirurgie esthétique, c’est tout autre chose. C’est quelque chose que l’on fait parce qu’on en a envie. Bien sûr, c’est souvent le regard des autres qui nous y incite. Et c’est vrai qu’à certains moments de la vie de femme, on ne se retourne plus vraiment sur vous, même si vous êtes bien coiffée et bien habillée. Alors on se fait des idées, mais pas toujours très réalistes, il faut bien le dire. Au début, on n’est pas vraiment consciente, je crois, qu’une opération réussie est celle qui ne se voit pas, tant le résultat semble naturel. C’est cette réalité que le Dr Burki m’a faite découvrir peu à peu. Je ne pense pas qu’un lifting fasse revenir un petit ami. L’opération, c’est d’abord pour soi-même qu’on la fait.
J’ai toujours été assez pointilleuse sur la santé, la façon de me nourrir. Mes parents étaient très sportifs. Mon frère et moi avons fait du sport de haut niveau, mais à 15 ans, j’ai arrêté pour faire un apprentissage de coiffeuse, profession que j’ai exercée une dizaine d’années avant d’entrer à la banque, au service bourse. Un milieu d’hommes, très machos, qui ne vous font pas de cadeaux. Alors plaire, c’est un "plus" cela offre quelques opportunités professionnelles aussi. Etre agréable à voir, c’est une manière de respecter l’autre. Cela m’a donné confiance en moi, beaucoup de force.
Le regard des autres, après l’opération, c’est quelque chose d’assez troublant. D’abord celui de nouvelles rencontres qui ne semblent rien remarquer de spécial. L’effet naturel est donc total. Puis les amis et proches, informés de la démarche, affichent leur surprise et leur émerveillement. Enfin, les connaissances qui s’extasient devant votre bonne mine. Ma première réaction lorsque je me suis vue devant le miroir, c’était de me demander si c’était bien moi. Mais très vite on s’habitue tellement qu’on ne reconnaît même plus la tête qu’on avait avant, et c’est un peu le choc quand je vois une ancienne photo parce que j’ai oublié.
Cette démarche, bien sûr je l’ai faite moi-même, mais mon ami s’y est toujours intéressé. Il a d’abord compris, puis soutenu - surtout quand il a vu les résultats - et aujourd’hui il envisage même de se faire "arranger" son nez. C’est vrai que les femmes sont un peu les pionnières en la matière, mais aujourd’hui elles encouragent leurs amis à suivre la même voie. Ne se font-ils pas déjà épiler? Il n’y a rien d’artificiel dans une approche bien comprise de la chirurgie esthétique. La relation de confiance qui s’établit entre le chirurgien et l’intéressé(e) est ici essentielle, car on a besoin d’être guidé(e) dans cette démarche très personnelle par un regard d’expert, un regard avisé, un regard d’ami. C’est ce que Urs est devenu pour nous aujourd’hui: un ami toujours là, toujours disponible si l’on a besoin d’un conseil….
Eliane Guichard, Beaucaire, France